(Dernière mise à jour au 10 février 2021)
Le SEFRI rend régulièrement compte, à la demande des Chambres fédérales, de la participation de la Suisse aux programmes-cadres pour la recherche et l’innovation de l’Union européenne. Le présent récapitulatif contient les principaux faits et chiffres relatifs à la participation de la Suisse au 8e programme-cadre européen pour la recherche et l’innovation (Horizon 2020) ainsi qu’au programme Euratom, depuis 2014, également comparé avec le 7e programme-cadre (FP7). Il présente la version actualisée des statistiques tirées du rapport La participation de la Suisse aux programmes-cadres européens de recherche – Faits et chiffres 2018. Ces statistiques se fondent sur les données officielles de l’Union européenne du 3 septembre 2020.
Faits et chiffres relatifs à la participation de la Suisse au 8e programme-cadre européen pour la recherche et l’innovation
Extrait actualisé: Faits et chiffres relatifs à la participation de la Suisse au 8e programme-cadre européen pour la recherche et l’innovation (PDF, 239 kB, 03.09.2020)Dernière mise à jour au 10 février 2021
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Tableau 1: Nombre de participations et coordinations suisses et financement obtenu, par rapport à la participation globale
FP7 & Euratom (2007–2013) (état octobre 2019) |
Horizon 2020 & Euratom (2014–2020) (état juillet 2015) |
Horizon 2020 & Euratom (2014–2020) (état mars 2018) |
Horizon 2020 & Euratom (2014–2020) (état septembre 2020) |
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Part des participations suisses | 3,2% (4382) | 1,8% (318) | 2,4% (1942) | 2,8% (4153) |
Part des financements obtenus | 4,1% (2503 Mio. CHF) | 2,2% (172 Mio. CHF) | 3,5% (1141 Mio. CHF) | 4,0% (2585 Mio. CHF) |
Part des coordinations suisses | 3,9% (997) | 0,3% (15) | 2,6% (422) | 3,9% (1185) |
Remarques:
Chiffre absolu des participations, des montants et des coordinations entre parenthèses. Le présent tableau actualisé correspond au tableau tiré du rapport La participation de la Suisse aux programmes-cadres européens de recherche – Faits et chiffres 2018, page 6.
Participations et coordinations suisses par type d’institution

Remarques:
Correspond à la figure 12 dans La participation de la Suisse aux programmes-cadres européens de recherche – Faits et chiffres 2018.
Sources: Commission européenne, SEFRI, état au 3 septembre 2020
C’est clairement le domaine des EPF qui bénéficie de la plupart des participations (1084, soit 26,1%) et des coordinations suisses (420, soit 35,4%) ainsi que de la plus grande part de subventions allouées à des institutions de recherche helvétiques (941,9 millions de francs, soit 36,4%). Les EPF de Lausanne et de Zurich ont la part belle, totalisant à elles deux 893 participations.
Après les EPF, la plus grande part des coordinations suisses et des financements obtenus (respectivement 31,0% et 26,1%) revient aux universités. En matière de participations les petites et moyennes entreprises (PME) et l’industrie, c’est-à-dire les grandes entreprises, sont des autres acteurs importants avec des parts de 24,6% et 11,1%.

Remarque:
Correspond à la figure 13 dans La participation de la Suisse aux programmes-cadres européens de recherche – Faits et chiffres 2018.
Sources: Commission européenne, SEFRI, état au 3 septembre 2020
Participations suisses par programme

Remarques:
Correspond à la figure 16 dans La participation de la Suisse aux programmes-cadres européens de recherche – Faits et chiffres 2018.
Sources: Commission européenne, SEFRI, état au 3 septembre 2020
La figure 3 met clairement en évidence le fait que les institutions suisses sont principalement représentées, comme c’était déjà le cas lors du 7e programme-cadre, dans les axes de recherche prioritaires et les programmes suivants: activités de mobilité des actions Marie Skłodowska-Curie (MSCA) (909 participations), Conseil européen de la recherche (European Research Council, ERC) (486), et les domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC, ICT ;429), de la santé (352) et de l’énergie (285).

Remarques:
Correspond à la figure 17 dans La participation de la Suisse aux programmes-cadres européens de recherche – Faits et chiffres 2018.
Sources: Commission européenne, SEFRI, état au 3 septembre 2020
Les subventions totales engagées au profit des institutions suisses s’élèvent à quelque 2584,7 millions de francs. Les domaines et les instruments dans lesquels les subventions ont été particulièrement importantes sont en règle générale ceux pour lesquels le nombre de participations suisses est élevé. Les bourses ERC représentent 885,6 millions de francs, soit 34,3% des financements alloués à des institutions suisses. Elles sont suivies par les actions Marie Skłodowska-Curie MSCA (247,5 millions de francs; 9,6%), les TIC (230,6 millions de francs; 8,9%), les technologies futures et émergentes (Future and Emerging Technologies, FET) (221,7 millions de francs; 8,6%) et la santé (206,9 millions de francs; 8,0%) (figure 4). Les subventions engagées dans les domaines ERC, FET et Innovation dans les PME sont supérieures à la moyenne.
La Suisse en comparaison européenne

Remarques:
Correspond à la figure 22 dans La participation de la Suisse aux programmes-cadres européens de recherche – Faits et chiffres 2018. La figure 5 représente les États membres de l’Union européenne, le Royaume-Uni et les six pays associés les plus performants (Suisse, Norvège, Israël, Turquie, Serbie et Islande).
Sources: Commission européenne, SEFRI, état au 3 septembre 2020
Parmi les 149'302 participations enregistrées jusqu’à présent, les pays les plus représentés sont l’Allemagne et l’Espagne, avec respectivement 11,7% et 10,4%, suivies par le Royaume-Uni, la France et l’Italie (figure 5). Ces grands pays figuraient déjà en tête du classement dans le 7e programme-cadre. La Suisse demeure l’État associé avec le plus de participations, devant la Norvège et Israël. Cependant, alors qu’elle occupait la 9e place dans le programme précédent, elle a désormais chuté à la 11e place, ce qui correspond à un recul de 3,2% à 2,8% de toutes les participations.

Remarques:
Correspond à la figure 24 dans La participation de la Suisse aux programmes-cadres européens de recherche – Faits et chiffres 2018. La figure représente les États membres de l’Union européenne, le Royaume-Uni et les six pays associés les plus performants (Suisse, Norvège, Israël, Turquie, Serbie et Islande).
Sources: Commission européenne, SEFRI, état au 3 septembre 2020
En valeurs absolues, les coordinations de projets donnent un peloton de tête comparable à celui des participations: le Royaume-Uni occupe de loin la première place, avec 16,0% de l’ensemble des coordinations, devant l’Espagne qui affiche 12,1% (figure 6). Entretemps ayant devancé la Belgique, la Suisse occupe désormais la 7e place qu’elle avait aussi occupée dans le 7e programme-cadre. La proportion de coordinations s’est considérablement améliorée au cours du programme et s’élève dorénavant à 3,9%. À la fin du premier semestre 2015, la Suisse représentait en effet seulement 0,3% de l’ensemble des coordinations et occupait alors la 24e place européenne.

Remarques:
Correspond à la figure 26 dans La participation de la Suisse aux programmes-cadres européens de recherche – Faits et chiffres 2018. La figure représente les États membres de l’Union européenne, le Royaume-Uni et les six pays associés les plus performants (Suisse, Norvège, Israël, Turquie, Serbie et Islande).
Sources: Commission européenne, SEFRI, état au 3 septembre 2020
En ce qui concerne la répartition des subsides engagés, ce sont les grands pays européens qui dominent, comme pour les participations en valeur absolue (figure 7). La part la plus grande est allouée à l’Allemagne, avec 9358,1 millions de francs, soit 14,7%, suivie par le Royaume-Uni, qui perçoit 12,1% de l’ensemble des contributions. Les deux pays se plaçaient également en tête des bénéficiaires dans le 7e programme-cadre, mais quasiment à égalité, avec respectivement 15,5% et 15,3%. La Suisse occupe le huitième rang, avec 4,0%, juste après la Belgique, et arrive ainsi premier État associé de la liste. Ce classement traduit cependant une légère détérioration, car elle était septième dans le cadre du programme précédent (4,1%).

Remarques:
Correspond à la figure 28 dans La participation de la Suisse aux programmes-cadres européens de recherche – Faits et chiffres 2018.
La figure 8 représente les États membres de l’Union européenne, le Royaume-Uni et les six pays associés les plus performants (Suisse, Norvège, Israël, Turquie, Serbie et Islande).
Sources: Commission européenne, SEFRI, état au 3 septembre 2020
Le taux de succès propre à chaque pays indique la performance d’un pays en matière d’attribution de projets. Avec un taux de succès de 17,9%, la Suisse occupe la sixième place du classement européen juste derrière la France et l’Autriche (figure 8; en raison de leur participation généralement beaucoup plus faible, les Îles Féroé ne sont pas incluses). Plus d’une proposition de projet sur six émanant d’une institution helvétique est ainsi acceptée par la Commission européenne. Il s’agit d’un excellent résultat. La première et la deuxième place sont également attribuées à des États associés, à savoir les Îles Féroé (20,0%) et l’Islande (19,8%), ces pays réalisant toutefois nettement moins de projets comparativement à la Suisse. La Suisse occupait la troisième place dans le programme précédent. Par rapport au 7e programme-cadre, la Suisse a donc reculé de trois places dans le classement des taux de succès. Son taux de succès s’élevait à 25,0% et a ainsi enregistré un recul de 7,1 points de pourcentage. De manière générale, on remarque que les taux de succès sont inférieurs à ceux du 7e programme-cadre.

Remarques:
Correspond à la figure 30 dans La participation de la Suisse aux programmes-cadres européens de recherche – Faits et chiffres 2018. Seuls les pays comptant au moins 210 projets communs avec la Suisse sont représentés. Les collaborations internes à la Suisse ne sont pas prises en compte.
Sources: Commission européenne, SEFRI, état au 3 septembre 2020
La figure 9 montre d’une part les projets communs entre la Suisse et les autres pays, c’est-à-dire, le nombre de projets impliquant au moins un partenaire suisse et un issu d’un autre pays. Elle représente d’autre part le nombre de relations collaboratives entre la Suisse et d’autres pays. Ce chiffre correspond au nombre de relations bilatérales et, partant, a toutes les collaborations potentielles entre le partenaire suisse et celui issu du pays tiers. Contrairement au premier indicateur, celui-ci tient compte du nombre de partenaires de chacun des pays impliqués dans les projets communs.